samedi 27 février 2010

Facebook: dur à battre pour le réconfort?

On n'a de cesse de s'émerveiller devant la puissance des réseaux sociaux. Des commentaires laudatifs soulignent jour après jour leur potentiel de réconfort devant l'adversité, leur faculté de briser l'isolement.

Une bonne amie à moi, dont j'ai des nouvelles de façon épisodique, vit une rupture après une relation amoureuse relativement brève. Je ne sais pas comment elle va. Je n'ose pas le lui demander. La pudeur, sans doute, m'incite à rester sur mon quant-à-soi. Est-ce le caractère public du babillard qui nous maintiennent dans la superficialité? Si mon amie trouve réconfort sur le sien, c'est qu'elle a une confiance inébranlable dans le genre humain.

Si mon amie s'enfarge dans mon petit carré de sable et qu'elle se reconnaît, je souhaite de tout coeur un petit "status update"!

Le premier commentaire ci-dessous, fait d'une syllabe et de deux consonnes... Ben c'est le mien! Il résume l'inquiétude d'un ami qui ne sait trop s'il doit consoler un chagrin ou féliciter d'un bon débarras. Dire qu'on en a encore pour nonante années dans ce siècle...

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