mardi 9 février 2010

Pas barré à 40

L’histoire se passe à Florence, en Italie, par un frisquet matin du XVe siècle. Ce jour là, le philosophe Jean Pic de la Mirandole décide de partir la mode de la Renaissance. Soupesant l’ampleur de la tâche, il soupire « Y’en aura pas de faciles » en finissant ses ablutions matinales. Le néoplatonicien était loin de se douter que son commentaire allait inspirer un néoblogueur à six siècles de distance.
C’est pourtant le cas. J’écrivais en cet espace voilà une semaine que le journal qui m’emploie n’avait que 18 « followers ». Une semaine plus tard, le nombre d’abonnés a plus que doublé. Nous venons de franchir le cap du 40. Une bonne nouvelle nous est arrivée hier : Bob Gainey a été soulagé de certaines tâches pour avoir le temps de nous suivre.
Oh! Nous n’y sommes pas arrivés en criant « Modène ». Suivant le conseil de Guillaume Brunet, j’ai commencé, à travers le compte du journal, à suivre un plus grand nombre d’abonnés Twitter. Une semaine à cajoler,  supplier, menacer, « retweeter ». Le travail commence à rapporter.

Sur search.twitter.com, je monitore sur une base régulière les gazouillis émis dans un rayon de 15 km de Repentigny (on y arrive dans les fonctions avancées du moteur de recherches). Le moteur inventorie bon nombre d’abonnés Twitter dans le coin. Je déchante sur une base régulière car le plus souvent, ce sont des gazouillis de guillerets ados qui s’apprêtent s’humecter le gosier à La Ripaille. Je reste de marbre. Mais à votre avis, devrais-je les suivre? Bien d’accord avec le Pic, y’en aura pas de faciles…

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