En 2010, en plus du journal et du site web, il faut consentir des efforts pour se rendre jusqu’à eux. Et comme 400 millions d’êtres humains fréquentent Facebook - ils n'étaient que 350 millions en décembre 2009 -, c’est une bonne idée d’aller les rejoindre jusque-là, de se rendre disponibles à leur quotidien.
Essayez d’interagir avec la gazette du jour pour voir! Avec Facebook, les lecteurs peuvent facilement interagir avec nous depuis une plate-forme où ils sont habitués de s’exprimer, d’émettre des commentaires, publier des photos, etc.
Bref, un moyen en or d’ouvrir une écoutille sans pour autant être un crack de l’informatique. C’est l’une des beautés du Web 2.0, son aspect ease of use.
Il faut toutefois une bonne dose de détermination pour composer avec les irritants de la page adepte, préférable à la « page personne » et à la « page groupe » pour communiquer avec son auditoire.
Est-ce moi qui ai traîné trop longtemps dans le XXe siècle ou la page adepte de Facebook qui est mal foutue? Dans un cas comme dans l’autre, mon verdict se résume en un symbole typographique et quatre lettres : #Fail.
D’abord, assurez-vous que le créateur votre page sur Facebook reste en vie ou qu’il ne passe pas dans le tsunami de la prochaine restructuration administrative. Parce que son statut est INAMOVIBLE. C’est la seule personne qui sera autorisée, par exemple, à donner un nom à votre page. On arrive au formulaire en cliquant ici.
J’ai dû faire venir Gérard Legault au bureau, notre Dieu-tout-Puissant de photographe pour pouvoir créer l’URL www.facebook.com/hebdorn. Fatras de cul, dirait mon grognon de papounet. Par chance, l’ami Gérard est d’un commerce agréable.
Impossible de zigoner – ou est-ce ma crasse ignorance? – directement sur la page de la figure livresque sans me brancher via mon compte personnel.
Je peux toujours publier un article sur le babillard depuis ping.fm, Tweetdeck, Seesmic, Hootsuite, en même temps que je l’annonce à l’univers sur Twitter, mais le résultat est affreux.
Pour obtenir un résultat plus aguichant, je dois inscrire un titre à la main, puis insérer le lien à la mitaine, ce qui devient fastidieux à la longue.
Par contre, tout y est : une petite imagette, les premiers mots de l’article, tout pour donner le goût de la lecture quoi!
Pour plus de détails sur la page adeptes, cliquez ici.
Je comprends ton désarois face à la problématique de la publication en ligne. Et je te rassure, tu n'est pas vraiment en cause... quoique si. Je m'esplique:
RépondreSupprimerOn utilise des sites à la sauce web 2.0 qui rendent la communication en ligne simple et à la portée de tous. C'est ce que je nomme le "instant gratification". Facile... tapoter sur le clavier et cliquer sue le bouton. On en devient très rapidement accro.
Alors quand vient le temps de "faire plus beau", faut sortir un brin des sentiers battus. Et on aime pas ça... c'est toujours trop long, trop fastidieux.
En guise de comparaison, c'est facile pour n'importe qui de prendre son logiciel de traitement de texte et d'écrire un texte incluant des images, des tableaux, etc. Mais peuvent-ils rendre ce contenu visuellement intéressant même en ne tenant pas compte de l'aspect créatif et design de la chose? Faut un minimum de connaissances technologiques et préférablement certaines connaissances artistiques.
Si un site te permet d'écrire à la fois sur Facebook, Twitter et Le-Futur-Site-Super-Web-3.0, c'est que ces site offrent un accès à leur technologie les plus simples. Ce sont les API (Application Program Interface). Ces API sont très souvent efficaces mais souvent codés pour une utilisation de base.
Ceci étant dit, la fonctionnalité des fanpages de Facebook est-elle crapy? Fort possible... je n'ai pas testé. Il y a fort à parier que cette fonctionnalité devrait être revue afin d'en faciliter l'usage. Mais l'art de faire une bonne interface utilisateur intuitive se fait de plus en plus rare...